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Description
On n’impose pas le chaos avec un grand discours. On le fait entrer sans frapper, les mains pleines de rancune, les yeux marqués par la haine, et un style qui donne des frissons. Voici Tomura Shigaraki, l’ennemi public numéro un de My Hero Academia, tel qu’il surgit dans la gamme The Evil Villains Vol.4 de Banpresto. Il ne menace pas, il annonce. Et quand on le regarde, on comprend qu’il ne laissera rien debout — ni symbole, ni héros, ni étagère trop bien rangée.
Shigaraki, c’est l’incarnation de la descente aux enfers. Le gamin paumé devenu chef de file de la Ligue des Villains, le successeur désigné d’All For One, le cauchemar éveillé de Izuku Midoriya et de tout ce que représente l’U.A. Mais au-delà de son pouvoir destructeur — cette capacité à réduire en poussière tout ce qu’il touche — c’est son parcours qui fascine. Une trajectoire brisée, rapiécée de traumatismes, d’instinct de survie et de rage pure. Un méchant qu’on ne peut pas réduire à un costume noir ou un rire machiavélique. Lui, c’est une colère construite, un vide habité.
Ce modèle de Banpresto le montre en plein mouvement, prêt à bondir, les bras écartés comme s’il s’apprêtait à tout effondrer. Le regard creusé, les traits tendus, la posture déstabilisée : tout dans cette sculpture évoque le déséquilibre interne du personnage. Et pourtant, malgré la tension, une forme de contrôle. Il n’est plus l’adolescent confus des premières saisons. Il est devenu stratège, leader, destructeur à sang-froid.
Les fameuses mains accrochées à ses bras, son dos, son crâne — vestiges morbides de son passé — sont toutes là, finement reproduites. Ces reliques de sa famille, figées dans le temps et fixées à même sa peau, sont autant de rappels de ce qu’il a perdu, de ce qui le motive. C’est glaçant, dérangeant, mais brillamment restitué dans cette pièce. On les sent peser autant que l’histoire qui les accompagne.
Sa tenue, sobre mais urbaine, est fidèle à son look devenu emblématique. Pantalon ajusté, t-shirt noir, veste ouverte au vent, baskets rouges vif — il n’est pas là pour défiler, mais il dégage malgré lui un vrai style. Une allure qui tranche, qui interpelle. Il ne cherche pas à impressionner, mais il impose. D’un seul coup d’œil, on sait à qui on a affaire.
La gamme The Evil Villains ne s’appelle pas ainsi pour faire joli. Elle met en avant les antagonistes marquants de l’univers My Hero Academia, et cette version de Shigaraki s’y insère parfaitement. Imaginez-le face à Dabi, avec ses flammes bleutées et son regard froid. Ou non loin de Himiko Toga, toujours imprévisible et déstabilisante. Ensemble, ils forment une galerie d’ombres aussi fascinante que les héros eux-mêmes.
Banpresto mise ici sur l’intensité sans surcharger. Juste une posture forte, un visage expressif, un design tranchant. C’est cette retenue qui fonctionne. Elle permet à la pièce de parler d’elle-même. Elle interpelle, elle intrigue. Et surtout, elle raconte. Elle nous rappelle que dans ce monde d’alter et de justiciers, les méchants aussi ont leur histoire. Et parfois, ce sont leurs cicatrices qui laissent les traces les plus profondes.
Alors si vous êtes du genre à ne pas toujours vous ranger du côté des capes blanches, à vous attacher aux marginaux, aux abîmés, aux figures complexes, cette interprétation de Shigaraki est pour vous. Il ne sauvera personne. Il ne sourira jamais. Mais il vous fixera depuis votre étagère comme pour dire : "Tu crois me comprendre ? Essaie." Et avouez-le, ce serait dommage de refuser une poignée de main aussi marquante.
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