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Description
Quand la lumière devient une arme et que la nonchalance prend des allures de menace, il n’y a qu’un homme dans tout One Piece capable de vous faire regretter d’avoir cligné des yeux : Kizaru, alias Borsalino. Toujours à la frontière entre la blague molle et l’exécution expéditive, ce haut gradé de la Marine brille — littéralement — par sa vitesse, sa puissance déconcertante et son attitude désarmante de désinvolture assumée.
Banpresto met ici le paquet avec cette version Battle Record Collection, qui illustre à la perfection tout ce que ce personnage dégage : un mélange d’élégance étrange, de danger froid, et de classe désinvolte. Le corps lancé dans un mouvement de pied d’une précision chirurgicale, Kizaru déclenche son Yasakani no Magatama comme s’il demandait l’heure. Les lignes dorées jaillissent de sa jambe comme un rayon cosmique, tandis que son visage reste d’un calme olympien. Parce que oui, même en plein carnage lumineux, Borsalino garde les lunettes et le flegme.
Son costume jaune rayé noir, improbable mais désormais mythique, épouse le mouvement du coup dans un effet visuel tout droit sorti d’un épisode nerveux du manga. Une tenue qu’il porte sans honte, avec une aisance qui ferait passer Donquixote Doflamingo pour un amateur en matière d’audace textile. Et que dire de sa fameuse posture ? Un bras détendu, l’autre à peine levé, une jambe qui tranche l’air… On dirait qu’il s’est levé de sa chaise pour punir un excès de bruit.
Kizaru n’a pas besoin d’effort apparent pour faire mal. Tout dans son comportement laisse croire qu’il s’ennuie profondément — jusqu’à ce que l’adversaire réalise qu’il vient de prendre un coup de lumière dans le sternum à la vitesse de Mach 874. Il parle lentement, mais frappe plus vite que le son. Il sourit vaguement, mais ne laisse aucune chance. Ce contraste entre la mollesse verbale et l’extrême efficacité de ses attaques en fait un adversaire terriblement perturbant, aussi bien pour Monkey D. Luffy que pour Silvers Rayleigh, qui a bien senti que l’ancien copain de Gol D. Roger avait un sérieux client en face de lui.
Ce n’est pas pour rien que Borsalino fait partie des Amiraux les plus redoutés de la Marine, aux côtés d’Akainu (Sakazuki) et Aokiji (Kuzan). Chacun d’eux incarne une philosophie, une menace. Lui, c’est la force tranquille de l’ordre implacable. Il ne s’énerve pas. Il ne crie jamais. Il agit, avec une précision mathématique, comme un laser lancé par un bureaucrate blasé qui ferait quand même très bien son boulot. Et ce modèle Banpresto le retranscrit sans exagération : mouvement juste, posture équilibrée, énergie parfaitement maîtrisée.
Mais attention, derrière les sourcils levés et les petites phrases en traînant les pieds, se cache un stratège. Lors de la guerre de Marineford, il n’hésite pas à engager Marco, Barbe Blanche ou Luffy, sans trembler. Sa neutralité apparente cache une loyauté profonde à la machine gouvernementale, et une détermination implacable à maintenir ce qu’il considère comme l’équilibre. Quitte à atomiser quelques pirates en chemin.
Cette version de Borsalino, tout en courbes lumineuses et en fluidité maîtrisée, est idéale pour apporter une présence menaçante et magnétique à une collection One Piece. Elle évoque ces instants où le rythme ralentit juste avant l’explosion, ce moment suspendu où l’on comprend qu’il est déjà trop tard.
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